
- Taille adulte : 1.5m x 0.4m
- Saison floraison : Printemps
- Exposition : Soleil
- Feuillage : Caduc
- Rusticité : Rustique (T° mini : -15°)
- Humidité sol : Pas trop sec à frais
Prunus avium 'Sylvia'
L'amandier est souvent cultivé sur le pourtour méditerranéen pour les amandes contenues dans ses fruits, si souvent utilisées pour ses qualités gustatives en cuisine, entiers ou réduits en poudre, mais aussi pour ses vertus médicinales ou ses bienfaits dans les cosmétiques. Les amandes douces sont riches en lipides et en protéines avec une bonne teneur en différents acides aminés. Elles contiennent aussi du potassium, du magnésium, du calcium, du soufre et du phosphore, ainsi que des vitamines E et B. Elles ont aussi un bon pouvoir antioxydant. Des études scientiques récentes ont montré, qu'en dépit de la quantité de lipides qu'elles contiennent, manger quelques amandes chaque jour permettait de faire baisser le taux de cholestérol (LDL) sans prendre de poids. Il faut malgré tout connaître les quantités appropriées d'amandes pour obtenir un tel résultat et avec quel régime cela s'est révélé efficace. Bien qu'il soit rustique, la fructification dépend des gelées au moment de la floraison. Sous sa forme sauvage, l'amande est toxique, il s'agit de l'amande amère. Elle contient de l'acide cyanhydrique (ou acide prussique), particulièrement dangereux. Par contre, l'amande douce provient d'amandiers sélectionnés et cultivés depuis des siècles. Le caractère toxique de l'amande a été éliminé. L'amande amère est surtout réservée à l'industrie pharmaceutique et cosmétique. Mais elle peut être consommée et utilisée une fois qu'elle a été débarassée de ses éléments toxiques par distillation à la vapeur. Les arbres qui portent les amandes douces sont très difficiles à distinguer de ceux qui produisent les amandes amères. Le plus sûr moyen de distinguer les deux arbres est de goûter leurs amandes. L'amertume caractérise l'amande amère. Dans la nature, notamment dans le midi où l'amandier peut se trouver à l'état spontané, il est déconseillé de manger les amandes trouvées au pied d'un arbre, surtout pour les enfants. L'amandier aime le soleil, les sols plutôt légers, secs et légèrement calcaires. Il faut lui éviter les sols lourds et humides.
Le genre Prunus regroupe environ 400 espèces d'arbres et d'arbustes, à feuillage caduc le plus souvent, parfois persistant. Les fleurs, blanches ou roses, généralement à 5 pétales, sont parfois doubles ou semi-doubles, solitaires ou réunies en grappe ou en ombelle. Indéniablement décoratives, elles sont le plus souvent suivies de fruits comestibles et délicieux (prunes, cerises, pêches, abricots....), parfois comestibles mais amers ou âpres (merises, prunelles), plus rarement toxiques (fruits du laurier cerise).
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Le Genre Prunus :
Environ 400 espèces (régions tempérées de l'hémisphère nord ; 17 espèces en Europe). Arbres et arbustes caducs, rarement persistants. Feuilles simples, alternes, dentelées, parfois entières, stipulées. Bourgeons constitués d'écailles imbriquées (ordinairement nombreuses). Fleurs solitaires, en fascicules ou en grappes, naissant souvent avant les Feuilles ; 5 sépales, 5 pétales souvent blancs, parfois roses à rouges ; étamines en nombre indéfini ; 1 carpelle à long style terminal, 2 ovules. Fruit drupe, généralement à 1 noyau, comestible chez de nombreuses espèces.
Particularité de l'espèce Prunus dulcis :
Arbre 6 - 8 m, élancé, s'aplatissant avec 1'âge. Racines puissantes et pivotantes. Branches et tronc devenant tortueux. Même végétation que tous les arbres fruitiers à noyau : gourmand, rameaux à bois, rameaux mixtes, bouquets de mai, etc.… Yeux à bois (pointus) et boutons à fleurs (globuleux) mieux différenciés au printemps. Feuilles étroites, longues, 10-15 x 1-3 cm, obovales, aiguës, atténuées, dentées. Fleurs roses ou blanches, 3-5 cm, presque sessiles. Floraison très précoce, de février à début mars. Souvent détruite ou atteinte par la gelée. Fruits à péricarpe vert et coriace, non comestible. L'amande, appelée amandon, constitue la partie consommable à l'état vert ou en sec. Maturité s'échelonnant entre le 15 août et le 15 octobre. La fécondation de 2 ovules, intervenant principalement lors de basses températures au moment de la floraison, provoque parfois la naissance de 2 amandons plus petits dans la même coque (philippines).
Particularité de la variété : L'amandier texas dispose d'une forte vigueur il est rustique et productif.
dans un emplacement dégagé et ensoleillé. Les Prunus fleurissant hâtivement au printemps doivent être plantés en site abrité. S'ils vivent en sol ordinaire, ils se plaisent particulièrement en sol calcaire (sauf les espèces persistantes).
(Fevrier-Avril) Caduques : avant la reprise en végétation, tailler le bois malade ou mort et les branches se croisant pour ne garder que les branches vigoureuses et maintenir un beau port. Sauf pour P. glandulosa et P. triloba : après la floraison, tailler toutes les branches à 1/4 de leur longueur, au-dessus d'un bourgeon vigoureux, pour obliger la plante à reformer de nouvelles pousses près de la base. Persistants : après la floraison, tailler légèrement et supprimer les rameaux qui déséquilibrent le port de la plante. Haies : pour les caduques, après la floraison ; pour les persistants, au début ou en fin de printemps.
Parmi les maladies cryptogamiques à redouter, la moniliose et la criblure sont les plus fréquentes. La moniliose (due à Monilia taxa) provoque le dessèchement des bouquets floraux. Puis des chancres se développent sur les rameaux, causant la mort des parties situées au-dessus. La criblure (due à Coryneum bejerinckii) se manifeste par la formation de taches circulaires brunâtres sur les feuilles, taches qui se perforent facilement. En outre, sur les rameaux naissent de petites lésions circulaires qui laissent exsuder de la gomme. Pour lutter dans les deux cas, commencer par couper les rameaux malades. Pulvériser des fongicides à base de cuivre (bouillie bordelaise), ou à base de captafol et de thirame pour la criblure. Procéder dès la chute des feuilles et jusqu'en janvier au plus tard. En cas d'attaques de pucerons ou de cochenilles au cours de l'été, traiter avec des insecticides spécifiques.
Les amandiers s'adaptent aux terres maigres, sèches et calcaire, à condition qu'elles soient profondes et facilement pénétrables par les racines. Espèces très exigeantes en lumière. Supporte un vent assez fort et des températures extrêmes très élevées en été et très basses en hiver. Très sensible en revanche aux gelées de printemps lorsqu'elle est en fleurs et craint en toutes saisons une humidité excessive. En hiver, besoin en froid variable mais indispensable pour lever la dormance.Aussitôt après : besoin en chaleur pour développer les boutons et épanouir les fleurs. Son aire de culture comprend actuellement le Bassin méditerranéen, entre le 30e et le 44e parallèle, et la Californie. En France, son climat de prédilection se situe en Corse et en Provence, mais s'étend dans tout le sud-est, le Languedoc et le Roussillon. Quelques arbres se développent plus au nord en situation abritée (Corrèze, Massif central, Aveyron, Bourgogne), mais les risques climatiques ne permettent pas une production régulière ou une maturité suffisante des fruits. D'autres enfin peuvent trouver refuge dans des microclimats spéciaux de l'Île-de-France, Alsace ou vallée de la Loire, mais constituent des exceptions à fructification aléatoire, destinée à être consommée à l'état vert en août sept. Également plantation dans des emplacements abrités en espaliers dans les régions moins ensoleillées.
Les arbres de plein vent ne sont pas taillés ; leurs branches sont simplement éclaircies pour aérer l'ensemble, avec suppression des gourmands. Cette pratique, favorable aux fortes fructifications, engendre souvent l'alternance lorsque la fertilisation et l'irrigation sont insuffisantes, et doit être compensé, sur des cultivars très fertiles, par une taille fruitière plus suivie, avec renouvellement des rameaux dépérissants par percement des yeux adventifs. Hors de sa zone traditionnelle, et culture en espalier, l'amandier doit recevoir les mêmes soins de taille que le pêcher, en favorisant les remplacements pour entretenir la productivité.
L'irrigation par aspersion ou au goutte-à-goutte améliore très sensiblement le rendement et diminue l'alternance.
Travail du sol par loger labour en automne et scarifiage sur 10 15 cm au printemps et en été. Éviter les fortes fumures favorisant la végétation herbacée au détriment de la fructification. Dans les cultures sèches, adapter un équilibre annuel NPK de 50 40 50/ha en fractionnant l'azote, en fin d'hiver sous forme ammoniacale, et sous forme nitrique en mai et après récolte. Dans les cultures irriguées, augmenter les doses en conservant les mêmes époques d'épandage.
La bactériose,le pourridié, l'asphyxie des racines, le fusicoccum et la verticilliose sont les principales maladies affectant les amandiers. Mais ceux-ci sont parfois attaqués par la moniliose, le coryneum et la tavelure. Les pucerons, la mineuse du pêcher, la tordeuse orientale, les cossus et les acariens sont les insectes les plus fréquents et les plus virulents.
On distingue deux grandes catégories : les amandes douces et les amandes amères.Seule la première catégorie est utilisée en dessert ou en confiture (pâte, sirop d'orgeat, etc.). les amandes amères, contenant de l'acide cyanhydrique, sont dangereuses à consommer et réservées pour la préparation de spécialités cosmétiques ou pharmaceutiques (lait de beauté, huile fine, savons, parfumerie, etc.).
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