Taille
Supprimer régulièrement les inférieurs fanées.
Non
Protection
Etant originaire de climat de type méditéranéen, la grande majorité des espèces doit hivemer en serre froide à une température de l'ordre de 7-8 °C. Maintenu à cette température les Pelargonium peuvent fleurir l'hiver. Dans les contrées à hiver doux (Côte d'Azur, littoral atlantique...), de nombreux Pelargonium s'adaptent à la culture en pleine terre et peuvent atteindre un grand développement. Tailler à 2-3 yeux et laisser presque au sec.
Hors-sol
Cultiver dans un substrat composé de 7 parts de terre franche, 3 parts de tourbe et 2 parts de sable. Pour chaque m3 de substrat, ajouter : 1,2 kg de calcaire, 2,4 kg de corne torréfiée ou de sang séché, 2,4 kg de superphosphate et 1,2 kg de sulfate de potassium, à l'abri du soleil et avec une bonne ventilation. Pendant la période de végétation arroser régulièrement et apporter un engrais équilibré toutes les 10-14 semaines du printemps au début de l'été et une engrais à forte teneur en potasse pendant la floraison, réduire les arrosages en période de dormance.
Maladies et ravageurs
Les maladies les plus graves sont d'origine virales et bactériennes. Elles conduisent à un dépérissement rapide de la plante, sans guérison possible. Parmi les virus, on connaît un agent de frisolée (leaf curl ou crinkle), une mosaïque, un agent d'éclaircissement des nervures (yellow net vein virus), un agent de panachure ( leaf breeking) et un agent de taches foliaires en anneau (ring spot). Les bactéries sont essentiellement au nombre de 3 : Corynebacterium fascians (galles), Agrobacterium tumefasciens (tumeurs) et Xanthomonas pelargonii, responsable essentiel des dépérissements et des pourritures. Outre les habituels agents de fonte des jeunes plants, Verticillium dahliae est responsable d'une tracheomycose, et Puccinia petargoniizonalis d'une rouille foliaire assez grave sur le groupe des P. x hortorum. De plus, on déplore une nouvelle affection récente, l'oedème du Petargonium, se traduisant par fapparition de pustules épidermiques. Les viroses, bactérioses et trachéomycoses seront évitées en grande partie par une surveillance prophylactique, une lutte contre les insectes piqueurs et l'utilisation de pieds mères indexés et sévèrement contrôlés. La rouille est combattue par les spécialités fongicides spécifiques. Enfin, la multiplication sexuée de P x hortorum par emploi des hybrides F1 donnera d'excellents résultats, notamment dans les jardins de ville où la date de première fleur n'est pas un facteur limitant.