Le latex blanc, poisseux et toxique qui s'échappe de chaque blessure est le seul point commun de ce genre immense. Des cactus les plus piquants à l'euphorbe réveil matin qui illumine nos journées de printemps partout en France, il est difficile de faire le tour. Retenez simplement qu'elles préfèrent la lumière et redoutent l'humidité hivernale.
Environ 2000 espèces (régions tempérées et chaudes du globe, dont 463 espèces xérophytes de l'Afrique centrale et australe). Plantes le plus souvent monoïques, parfois dioïques, à port très variable, herbacé ou frutescentes, souvent succulentes épineuses, cactiformes, globuleuses ou céréiformes, en général à latex abondant. Feuilles alternes, opposées ou verticillées, simples, parfois réduites ou de courte durée, ou absentes. Inflorescences très variables formant dans la plupart des cas un cyathium, composé d'une fleur femelle unique au centre de l'inflorescence, réduite à 3 styles et 1 ovaire à 3 loges, entourée de plusieurs fleurs mâles, réduites chacune à 1 étamine ; le tout est entouré de bractées et de bractéoles formant un involucre plus ou moins cupuliforme, à 4-5 lobes, qui alternent en général avec autant de glandes charnues, possédant souvent un limbe étalé, blanc ou coloré. Ovaire généralement longuement pédicellé, à 3 loges uniovulées, 3 styles souvent bifides. Fruit en capsule trilobée, se divisant en 3 coques bivalves, lisses ou verruqueuses. Graines parfois caronculées, lisses, sillonnées ou tuberculées.
Comme pour toutes les euphorbes, le latex de l'Euphorbia palustris est toxique. Il est donc recommandé de mettre des gants en cas de transplantation ou d'arrachage. Surtout bien se laver les mains et ne pas se frotter la peau et les yeux après avoir touché son latex.
Vivace herbacée robuste à tiges érigées, vert pâle et feuilles oblongues-lancéolées, vert brillant, 6 cm, virant au jaune et orange à l'automne. Cymes terminales, de 15 cm de gros cyanthia, jaune profond, tenant longtemps.
Plus dense que l'espèce type.